Les salariés de quatre usines de Kellogg mettent fin à la grève aux États-Unis
Radio-Canada
La majorité des quelque 1400 salariés de quatre sites américains du groupe agroalimentaire Kellogg a voté en faveur d'un nouvel accord d'entreprise négocié entre les dirigeants et le syndicat BCTGM, mettant fin à un mouvement de grève entamé il y a près de deux mois et demi.
Début décembre, une précédente mouture de l'accord avait été rejetée par ces employés, après quoi Kellogg avait annoncé son intention d'embaucher d'autres travailleurs pour remplacer les grévistes.
Cette annonce avait été publiquement critiquée par le président des États-Unis lui-même, Joe Biden se disant profondément troublé.
Vendredi, le sénateur Bernie Sanders, figure de la gauche sociale américaine, était allé à la rencontre de salariés en grève à Battle Creek, au Michigan, où se trouve l'une des usines de Kellogg, qui commercialise notamment les marques de céréales Special K, Corn Flakes et Rice Krispies.
Le nouvel accord approuvé par les salariés des sites de Lancaster (Pennsylvanie), Omaha (Nebraska), Memphis (Tennessee) et Battle Creek prévoit notamment des augmentations salariales et de retraites.
Le document formalise et accélère aussi la transition des employés embauchés à des conditions moins favorables vers le régime général de l'entreprise.
« Cet accord marque des avancées et n'inclut aucune concession. »
Nos membres grévistes chez Kellogg [...] ont tenu bon, courageusement, et sacrifié beaucoup pour parvenir à un accord juste, a commenté, dans un communiqué, le président du syndicat BCTGM (Bakery, Confectionery, Tobacco Workers and Grain Millers International Union), Anthony Shelton.
Nous sommes heureux d'être parvenus à un accord qui permet le retour de nos employés au travail, a déclaré le PDG de Kellogg, Steve Cahillane, dans un communiqué distinct.