
Les roses canadiennes, l’histoire d’une floraison inattendue
Radio-Canada
Si la pandémie pose un défi pour beaucoup entreprises canadiennes, elle a créé un terreau fertile pour que s’épanouisse un producteur de roses de l'île de Vancouver.
Comment cette entreprise est-elle parvenue à éviter de flétrir et connaître une jolie croissance?
Ryan Worsfold, copropriétaire de la ferme de roses Eurosa Farm, s’explique ainsi : je pense que l'idée d'offrir des fleurs revient un peu à la mode! Ça peut égayer votre maison. Ça fait une différence si vous rendez visite à un être cher.
J'espère vraiment que c'est quelque chose que nous continuerons à faire pendant que nous traversons cette épreuve.
L'entreprise familiale fait pousser des roses depuis plus de 40 ans. Pas moins de 60 000 fleurs sont récoltées chaque semaine. À l’approche de la Saint-Valentin, le nombre est trois fois plus élevé.
Les fleurs d'Eurosa Farm sont distribuées partout dans l'Ouest, de Portland, dans l'État de l'Oregon, à Winnipeg, au Manitoba.
L’horticulteur fait partie des rares producteurs de roses restant au pays. Les dernières années ont été difficiles en raison de la forte concurrence étrangère.
La pandémie a cependant changé les choses. L’augmentation des frais de transport a eu un impact sur le prix des fleurs importées d’Amérique du Sud. Les producteurs locaux ont donc pu rivaliser alors que la demande s’est aussi avérée à la hausse, explique-t-il.
Rob Vandergugten fait partie de la coopérative des fleuristes unis. Il achète les fleurs d'Eurosa Farm pour les revendre à des commerçants et fleuristes. Lorsque la pandémie a commencé, ce fut un peu un désastre. Les affaires ont diminué de 20 à 30 % par rapport à la normale pendant deux ou trois mois, puis elles ont lentement repris et augmenté de façon constante.