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Les retards en chirurgie en voie d’être rattrapés au Bas-Saint-Laurent
Radio-Canada
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) du Bas-Saint-Laurent est sur la bonne voie pour rattraper les retards des interventions chirurgicales accumulés pendant la pandémie, selon son président-directeur général, Jean-Christophe Carvalho.
Le retour à un niveau prépandémique pourrait même se faire au cours de l'année, affirme-t-il.
Québec a conclu mercredi une entente avec la Fédération des médecins spécialistes pour faire passer de 17 500 à 2500 le nombre de patients qui sont en attente depuis plus d'un an dans la province. Cette cible a été fixée pour la fin de l'année 2024.
Au début de l'année 2022 au Bas-Saint-Laurent, il y avait environ 200 interventions chirurgicales dont l'attente dépassait un an. Ce nombre s'établit maintenant à 41.
On est quand même bien positionné. Le plus probable, c’est qu’en cours d’année, on devrait ne plus en avoir, indique le Dr Jean-Christophe Carvalho.
Concernant les interventions chirurgicales dont l'attente est de six mois à un an, il en reste actuellement 420, contre une trentaine avant la pandémie.
Selon le pdg, le rattrapage est surtout freiné par l’accès à la salle d’opération et aux lits d’hospitalisation.
Par exemple, l'hôpital de Rimouski compte cinq salles d'opération, mais elles ne sont pas toutes utilisées à plein régime. On roule entre trois et quatre programmes par jour, et ça, c'est en lien direct avec le manque de main-d'œuvre, explique le Dr Carvalho. De plus, l'hôpital n'a pas toujours les lits disponibles pour accueillir les patients après leur intervention chirurgicale.
L’enjeu le plus critique, c’est vraiment les lits d’hospitalisation, parce que la pandémie a changé la manière dont nous répartissons nos lits. Les défis de main-d’œuvre qu’on voit ont fait en sorte que dans plusieurs hôpitaux notre nombre de lits de courte durée pour l’hospitalisation a diminué en [nombre] absolu, indique le Dr Jean-Christophe Carvalho.