Les ressortissants canadiens appelés à quitter le Liban «pendant qu'ils le peuvent»
TVA Nouvelles
Le gouvernement du Canada a appelé mardi ses ressortissants à quitter au plus vite, «pendant qu'ils le peuvent», le Liban, où les craintes d'une escalade de la violence à sa frontière sud, entre le Hezbollah et Israël, se font de plus en plus vives.
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«Il est temps de partir, pendant que des options commerciales sont encore disponibles», a déclaré la ministre canadienne des Affaires étrangères Mélanie Joly dans un communiqué.
«La situation sécuritaire au Liban devient de plus en plus volatile et imprévisible en raison de la violence soutenue et croissante entre le Hezbollah et Israël», alerte-t-elle.
S'adressant aux Canadiens du Liban, la ministre déclare: «Si le conflit armé s'intensifie, cela pourrait avoir une incidence sur votre capacité à quitter le pays et sur notre capacité à vous fournir des services consulaires», rappelant que le Canada n'offre aucune aide à quitter le territoire.
La guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre, a entraîné une multiplication des affrontements à la frontière israélo-libanaise entre l'armée israélienne et le Hezbollah, qu'un conflit meurtrier a déjà opposés en 2006.
Les échanges de tirs entre l'armée israélienne et le Hezbollah libanais, un puissant mouvement islamiste allié du Hamas, armé et financé par l'Iran, ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers d'habitants des zones frontalières du sud du Liban et du nord d'Israël.
Dimanche, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a indiqué qu'«après la fin de la phase intense» dans la bande de Gaza, l'armée sera «en mesure de redéployer certaines forces vers le nord», près de la frontière avec le Liban, ajoutant aux craintes d'une extension du conflit.