
Les Remparts balaient les Olympiques et accèdent à la finale de la LHJMQ
Radio-Canada
Face à l’élimination, les Olympiques de Gatineau avaient promis qu’ils ne seraient pas une proie facile et n’abandonneraient pas face aux Remparts de Québec. Ils ont tenu promesse et lutté jusqu’à la fin, mais ont finalement dû s'avouer vaincus 3-1, mercredi soir au Centre Slush Puppie.
Les Remparts balaient donc leur série face à leurs adversaires de l’Outaouais, qui n’avaient jamais perdu quatre matchs de suite cette saison.
C’est ce qui rend ça vraiment tough, on croyait en notre groupe. C’est un groupe spécial et proche, c’est très difficile, a dit le défenseur Tristan Luneau, les yeux rougis après la rencontre.
Les Olympiques avaient commencé le match en lion, alors qu'Alexis Gendron a fait bouger les cordages sur le premier tir avant la dixième seconde de jeu. Justin Robidas a ramené tout le monde à la case départ à 7:38 en battant Francesco Lapenna d’un tir vif au-dessus de son épaule gauche.
La suite a appartenu au gardien William Rousseau, encore lui, qui a fait 30 arrêts, dont plusieurs à des moments clé de la rencontre pour mériter la première étoile. Charle Truchon a marqué le but gagnant en troisième période et Vsevolod Komarov a complété la marque dans un filet désert.
On a été en contrôle du début à la fin même s’ils ont marqué dans les premiers instants du match, a analysé l’entraîneur des Remparts Patrick Roy. On n’a pas bronché. La résilience de ce groupe me rend fier comme entraîneur et mon gardien a été fumant du début à la fin, il joue du très beau hockey pour nous.
Il faut leur donner le crédit, ils ont capitalisé sur leurs chances. Nous n’avons jamais été capables de garder notre momentum. [On a beaucoup tiré de l’arrière] et ça devient taxant, même si j’ai trouvé que c’est là qu’on jouait notre meilleur hockey, parce qu’on jouait sans pression, a lancé l’entraîneur des Olympiques Louis Robitaille.
« Il ne nous manquait pas grand-chose. En prolongation, c’est des revirements et des détails. C’est une question de circonstances. »
Nos revirements nous ont coûté vraiment cher dans les quatre matchs. Personne n’aurait été surpris si on avait volé la série. Les remparts étaient dus, les dieux du hockey étaient avec eux. Il faut leur lever notre chapeau pour nous avoir battus, a renchéri Olivier Nadeau.