Les rassemblements privés sont désormais limités à six personnes au Québec
Radio-Canada
C’est aujourd'hui qu'entrent en vigueur de nouvelles restrictions imposées par le gouvernement du Québec pour freiner l’augmentation rapide du nombre de cas de COVID-19.
Les rassemblements dans les domiciles privés sont désormais limités à six personnes provenant d’adresses différentes ou encore aux résidents vivant à deux adresses.
De la même manière, dans les restaurants, les tables peuvent accueillir un maximum de six personnes ou les occupants de deux résidences différentes. Les mêmes restrictions s’appliquent aux rassemblements privés dans des lieux publics, sauf aux mariages et aux funérailles qui, eux, sont limités à 25 personnes.
Les bars, les brasseries, les tavernes et les casinos demeurent fermés, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Dans les résidences privées pour aînés, le gouvernement fixe à deux par jour le nombre maximal de personnes pouvant visiter un proche qui y habite. Cependant, l’accès est interdit aux visiteurs qui refusent de laisser leurs coordonnées dans le registre de gestion des entrées et des sorties de ces milieux de vie.
En ce jour de soldes d'après Noël, les établissements commerciaux demeurent ouverts, mais ils doivent diminuer leur achalandage à 50 % de leur capacité. C’est aussi le cas des entreprises de soins personnels, par exemple les salons de coiffure et les centres de massothérapie, qui peuvent poursuivre leurs activités, mais en réduisant de moitié leur capacité d’accueil.
Ces mesures avaient été annoncées le 22 décembre en conférence de presse par le premier ministre François Legault. Elles entrent en vigueur alors que le Québec est aux prises avec la recrudescence du nombre de cas de COVID-19 et la propagation du variant Omicron.
La province a fracassé son record de cas de contamination, franchissant le cap des 10 000 nouveaux cas de COVID le 24 décembre, le nombre de cas ayant plus que triplé depuis la semaine dernière.
Le premier ministre Legault a laissé les Québécois célébrer Noël les 24 et 25 décembre, arguant qu’il permettait aux gens qui veulent absolument se rencontrer à 10 de le faire mais qu’il invitait tous les Québécois qui sont capables de reporter les fêtes à le faire.