Les résidents de Yellowknife pourront capter les ondes d’ICI Alberta
Radio-Canada
Depuis 1991, Yellowknife, le seul endroit aux Territoires du Nord-Ouest qui capte le signal radio de Radio-Canada, reçoit l’antenne de Montréal. Mais récemment, des francophones ont voté pour écouter plutôt la chaîne d’Edmonton.
L’Association franco-culturelle de Yellowknife (AFCY), propriétaire de la licence de rediffusion, a mené un sondage auprès des francophones pour savoir s’ils préféraient demeurer avec la programmation de Montréal, changer pour celle de Vancouver ou celle d’Edmonton.
Les résultats de ce sondage non probabiliste indiquent que près de 70 % des répondants préfèrent avoir accès au contenu de l’Alberta, explique Batiste Foisy qui est chargé de la programmation et des communications pour l’association.
Évidemment, pour nous, ce sont toutes des options de compromis, en quelque sorte. Il n’y a pas un signal qui est celui de chez nous en particulier, ce sont tous des signaux qui nous viennent d'ailleurs, souligne-t-il.
Il ajoute qu’un peu plus de 18 % des auditeurs auraient préféré continuer à recevoir le signal de Mont-Tremblant, qui diffuse la programmation de la métropole québécoise, ce qui veut dire que la transition ne se fera pas sans heurt.
« Ça fait 30 ans qu'on reçoit le signal de Montréal, il y a des gens qui sont habitués à ça. »
Néanmoins, avec ce changement, les auditeurs espèrent surtout avoir accès à plus de contenu et de nouvelles qui résonneront pour le quotidien des Franco-Ténois, dit-il.
Le premier directeur de Radio-Canada pour l’Alberta, la Colombie-Britannique et le Grand Nord, Yann Prud’homme, explique que la formule s’inspirera de ce qui est actuellement fait entre la Colombie-Britannique et le Yukon, où la météo et l’heure sont par exemple données lors des émissions de radio et les nouvelles se retrouvent dans les bulletins d’information.
Le message qui a été transmis aux équipes en Alberta, c’est qu’il faudra s’assurer d’être pertinent autant pour les auditeurs ténois que pour les auditeurs albertains, illustre-t-il en expliquant s’attendre à ce qu’il y ait plus d’échange au quotidien entre l’équipe d’ICI Grand Nord et celle d’ICI Alberta.