
Les répliques d’armes à feu sont un casse-tête pour les policiers en Saskatchewan
Radio-Canada
Le chef de police de Regina, Evan Bray, affirme que parmi les 442 armes saisies en date du 31 août, 171 font partie de la catégorie « autres », qui comprend notamment les armes de types airsoft, des armes à air comprimé et des armes à plomb.
Evan Bray affirme que ces armes compliquent le travail des policiers sur le terrain, puisqu’il est difficile de les distinguer des armes potentiellement fatales lors d’interventions policières, ou même lors d’analyses d’images, surtout lorsque celles-ci sont modifiées.
M. Bray cite notamment l’événement survenu à l’école secondaire F.W. Johnson Collegiate, le 23 septembre dernier à Regina, au cours duquel une adolescente de 13 ans est soupçonnée d’avoir brandi une arme de type airsoft.
Evan Bray affirme qu’il est très fréquent de faire face à ce type d’armes, et que celles-ci sont plus faciles à acquérir que des fusils traditionnels. Elles ne requièrent pas de permis de possession et d'acquisition (PPA) (Nouvelle fenêtre), ce qui facilite leur circulation.
Le secrétaire du Wascana Pistol Club, John Meed, a reçu son premier fusil de type airsoft il y a une vingtaine d’années. Selon lui, ces armes devraient être traitées comme de vrais fusils. Elles devraient être rangées séparément des munitions, à l’abri des enfants lorsqu’ils sont sans supervision adulte.
Si elles sont gérées de façon sécuritaire, ces armes ne devraient pas poser problème, affirme M. Meed. Si elles sont utilisées de façon irresponsable, il peut y avoir des accusations qui sont portées.
Parfois, la bouche du canon est orange afin de les distinguer d’une vraie arme, précise-t-il, mais sans expertise, il est parfois difficile de faire la différence.