Les répercussions de la hausse du prix de l’essence sur les finances publiques
TVA Nouvelles
La hausse du prix de l'essence a un impact direct dans notre portefeuille, mais il y en aura un aussi sur les finances publiques qui doivent payer l’essence de nombreux véhicules utilisés par le gouvernement et les municipalités.
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À la Société de Transport de Sherbrooke (STS), par exemple, le président s'attend à un manque à gagner d'environ un demi-million de dollars.
En période hivernale, la STS achète 50 000 litres de carburant par semaine. «Le prix qu’on paye aujourd’hui par rapport à ce qui était budgété pour l’année 2022 représente une augmentation de 20%. Sur la facture totale de carburant, ça veut dire 500 000$», a expliqué le président de la STS, Marc Denault.
Pas question d'augmenter la tarification ni de couper des services, a dit le président : «On va s’adresser aux gouvernements supérieurs parce que la Ville de Sherbrooke assume déjà 45% du budget de la STS, je réitère que c’est amplement.»
Au cabinet du ministre des Transports, François Bonnardel, on dit être : «en contact constant avec les sociétés de transport pour échanger sur leurs besoins et la situation actuelle ne fait pas exception». «Nous sommes des partenaires et cette hausse du prix de l'essence démontre clairement que notre engagement d'électrifier une majorité de nos flottes d'autobus urbains était la bonne solution», a-t-on aussi précisé.
Dans les municipalités, il n’y a pas de panique, mais la situation est préoccupante. Les services qui utilisent des véhicules à essence sont nombreux. Il y a 115 municipalités qui participent à un programme d'achat en vrac de carburant chapeauté par l'Union des municipalités du Québec (UMQ). Ce sont donc 35 millions de litres par année qui sont achetés par l’UMQ. «Ça permet à ses municipalités d’économiser sur leur coût de carburant. On surveille le marché de très près et on est en contact avec les participants à ce programme et les distributeurs», a mentionné le porte-parole de l’UMQ, Patrick Lemieux.