
Les répercussions de l’avertissement aux voyageurs sur la validité des assurances
Radio-Canada
Jonathan Quirin n’a pas de famille à Toronto et, après des mois passés seul, il a réservé un vol vers la France pour les Fêtes.
Pour assurer ses arrières, il a souscrit à une assurance voyage. Mais le variant Omicron a fait son apparition et le fédéral presse les Canadiens de renoncer à tout voyage non essentiel à l’étranger.
Jonathan Quirin a malgré tout bien l’intention d’aller en France.
Le gouvernement n’a pas adopté de mesure qui pourrait l’en empêcher. Mais l’avertissement aux voyageurs d’Ottawa vient en pratique d’invalider l’assurance voyage de M. Quirin.
Ce n’est pas juste, s'exclame-t-il. Si quelque chose arrive, c’est moi qui devrai payer.
Il savait qu’un avertissement aux voyageurs d’Ottawa rendrait son assurance nulle. Quand il a fait sa réservation, il y a des mois, il ne s’attendait toutefois pas à ce qu’on annonce que les voyages seraient fortement déconseillés.
J’ai réservé tôt et je me suis fait vacciner. Je croyais que ça irait, dit-il.
Mercredi, le ministre fédéral de la Santé Jean-Yves Duclos a demandé aux Canadiens qui comptaient se rendre à l’étranger d’annuler leur voyage, en raison de la propagation un peu partout dans le monde du très contagieux variant Omicron.
Pour éviter les infections liées à des voyages alors que les cas de COVID-19 sont en hausse, Ottawa a modifié ses recommandations et déconseille tout voyage non essentiel à l’étranger.