Les Québécois préfèrent l’idée d’un pétrole «Made in Quebec»
TVA Nouvelles
Quitte à devoir continuer à consommer du pétrole et du gaz naturel, aussi bien le produire au Québec plutôt que de l’importer, juge un peu plus de la moitié de la population québécoise, un taux en forte augmentation sur fond de crise en Ukraine.
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C’est à tout le moins ce qui ressort d’un sondage dévoilé jeudi qui a été mené par Ipsos pour le compte de l’Institut économique de Montréal (IEDM), un «think tank» de droite qui milite en faveur de l’exploitation des ressources en hydrocarbure du Québec.
Selon le coup de sonde, 52 % des Québécois jugent préférable que le Québec développe l’exploitation de ses ressources pétrolières, contre 28 % des répondants qui estiment que l’importation des hydrocarbures utilisés dans la province doit se poursuivre.
Il s’agit d’un net rebond de 9 % des Québécois en faveur de l’exploitation des hydrocarbures d’ici par rapport à l’an dernier, un phénomène qui n’est guère surprenant étant donné que le sondage a été lancé au lendemain du début de l’invasion russe en Ukraine, qui a poussé le baril de pétrole à des sommets historiques.
«Il est clair que la question énergétique ne laisse personne indifférent et que les Québécois comprennent le rôle que nous devons jouer en produisant du gaz naturel, notamment pour l’exporter chez nos alliés européens», a commenté le président et directeur général de l’IEDM, Michel Kelly-Gagnon.
Cet intérêt renouvelé pour les Québécois vis-à-vis de l’exploitation des hydrocarbures s’inscrit en porte-à-faux de la volonté du gouvernement, qui a indiqué vouloir interdire tout projet d’exploitation ou de recherche l’automne dernier.