Les protéines végétales freinent les activités de Maple Leaf
Radio-Canada
L'entreprise Aliments Maple Leaf enregistre une perte de 229,5 millions de dollars au troisième trimestre, essentiellement liée à la radiation de valeur de ses produits de protéines végétales.
La diminution de la valeur ponctuelle hors trésorerie des actions du segment des produits de protéines végétales de Maple Leaf lui a valu une perte de 190,9 millions de dollars au troisième trimestre.
Cela peut notamment s’expliquer par la baisse des ventes du Groupe des protéines végétales entre 2021 et 2022.
Les ventes du troisième trimestre de 2022 ont diminué de 9,1 % pour s’établir à 43,6 millions de dollars, comparativement à 48 millions de dollars à l’exercice précédent, peut-on lire dans les résultats trimestriels de l’entreprise.
Après exclusion de l’incidence du taux de change, les ventes ont reculé de 12,3 %, sous l’effet de la baisse des volumes de produits vendus au détail et aux services alimentaires. Or, ce recul a plus qu’annulé les mesures d’établissement des prix mises en œuvre pour atténuer la hausse de l’inflation et les augmentations des coûts structurels.
À titre comparatif, les ventes du troisième trimestre de 2022 du Groupe des protéines animales ont augmenté de 3,8 % pour s’établir à 1194,5 millions de dollars, comparativement à 1150,3 millions de dollars à l’exercice précédent.
Le Groupe des protéines végétales de Maple Leaf comprend des produits à base de protéines végétales réfrigérés et surgelés, des produits à base de protéines végétales en grain et des produits de fromage végétalien vendus au détail, aux services alimentaires et à l’industrie.
Dans son communiqué de presse expliquant ses résultats financiers, Maple Leaf explique que les perspectives de croissance du secteur des protéines végétales ont changé au cours des dernières années.
Les résultats à ce jour confirment qu’il est peu probable que les taux de croissance très élevés prévus précédemment par de nombreux experts de l’industrie soient atteints compte tenu de la rétroaction actuelle des clients, de l’expérience, des taux d’achat et de la pénétration dans les ménages.