Les propriétaires se disent soulagés
Le Journal de Montréal
Freinés dans leur élan le 20 décembre alors qu’ils ont été contraints de fermer leurs portes après avoir retrouvé un bon rythme de croisière l’automne dernier, les propriétaires de cinéma se sont dits « heureux » et « soulagés » de pouvoir rouvrir leurs salles à compter du 7 février.
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« Je me sens comme un petit gars qui a hâte d’ouvrir ses cadeaux un 24 décembre », a confié mardi le coprésident de l’Association des propriétaires de cinémas du Québec (APCQ), Éric Bouchard.
« On a du travail à faire parce qu’il faut rappeler nos employés et bâtir nos programmations rapidement. Mais on sent que les gens sont tannés [d’être confinés] et qu’ils ont hâte de sortir et d’aller se divertir. On est contents de leur offrir cela. »
Comme les salles de spectacles, les cinémas pourront opérer à 50 % de leur capacité. Aussi, le gouvernement a évité un autre « popcorngate » puisque les exploitants de salles pourront également rouvrir leurs comptoirs alimentaires.
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Après avoir été en colère pendant longtemps par l’annonce de la fermeture des salles le mois dernier, Vincent Guzzo s’est dit satisfait des conditions de cette réouverture : « On était à 50 % de notre capacité l’été passé et ça se passait quand même assez bien, rappelle-t-il. Ce n’est pas parfait, mais c’est gérable ».
Parce que les artistes francophones peinent à se faire entendre sur les grandes plateformes d’écoute en continu, comme Spotify et Apple Music, une nouvelle initiative québécoise sera lancée l’an prochain, a appris Le Journal. L’application MUSIQC sera «un nouvel espace gratuit d’écoute musicale dédié à la promotion et à la mise en valeur de la musique francophone».
Michel Barrette ne veut plus du tout parler de retraite. Alors qu’il y a cinq ans il annonçait vouloir faire un «dernier tout de piste» avec son spectacle solo, L’humour de ma vie, l’humoriste de 67 ans a changé d’idée. «Je prendrai ma retraite quand les gens décideront», lance celui qui se voit maintenant monter sur scène jusqu’à... 85 ans minimum!
Deux ans après avoir été exclue d’un palmarès des 200 plus grands chanteurs de tous les temps du Rolling Stone, Céline Dion a de nouveau été snobée par un grand magazine américain: cette fois, c’est le Billboard qui ne lui a pas trouvé de place dans un classement des plus grandes vedettes pop du 21e siècle.
Peu d’actrices au Québec peuvent se targuer, comme elle, d’avoir traversé quatre décennies en multipliant les rôles majeurs au petit et au grand écran. À 56 ans, Pascale Bussières s’émerveille elle-même du chemin parcouru depuis qu’elle a été révélée en 1984 dans le film Sonatine. «J’ai parfois du mal à y croire parce que j’aborde encore chaque nouveau projet comme si c’était le premier», confie-t-elle en entrevue.