
Les prochaines voitures du REM fabriquées au Québec?
Le Journal de Montréal
Alors que les premières voitures du Réseau express métropolitain (REM) fabriquées en Inde présentent toutes sortes de défauts, le promoteur du projet, CDPQ Infra, ouvre grande la porte à la fabrication au Québec pour le prochain REM.
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Selon une enquête de Radio-Canada, l’habillage, la finition, l’assemblage et le câblage électrique des premières voitures expédiées au Québec avaient des défauts de fabrication.
Dans une lettre datée du 7 septembre dernier, le PDG de CDPQ Infra, Jean-Marc Arbaud, déplorait même des manquements « aux principes et aux bonnes pratiques de fabrication des trains ».
En entrevue avec Le Journal, le porte-parole de l’organisation, Jean-Vincent Lacroix, s’est toutefois fait rassurant.
« On n’a pas besoin de retourner sur la ligne d’assemblage, tout cela sera corrigé ici, on parle de la finition. Nous avons un centre à Brossard. Une centaine de personnes vont travailler ici afin d’entretenir les voitures du REM sur une base régulière », a-t-il dit.
Très critiquée lors de l’attribution du contrat à Alstom, qui avait décidé de faire la fabrication en Inde, CDPQ Infra semble maintenant vouloir se tourner davantage vers la production locale.
En octobre dernier, l’organisation avait lancé son appel d’offres pour le REM de l’Est évalué à 10 milliards $.
« Il y a une volonté claire de maximiser le contenu québécois dans le REM de l’Est en fonction des accords internationaux », a souligné M. Lacroix.