Les prix du pétrole passent brièvement sous les 100 $ US le baril
Radio-Canada
Les prix du pétrole brut étaient rattrapés par une forte volatilité lundi et reculaient dans la foulée de nouveaux pourparlers entre l'Ukraine et la Russie et du confinement de Shenzhen, centre technologique chinois.
En mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai perdait 7,23 % à 104,52 $ US.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril plongeait de 7,75 % à 100,89 $ US, après être repassé brièvement sous la barre symbolique des 100 $ US.
Des progrès tangibles ont été signalés dans les négociations entre l'Ukraine et la Russie au cours du week-end, commente Tamas Varga, analyste pour PVM Energy.
Les cours de l'or noir restent tout de même en hausse de 34 % depuis le début de l'année, soutenus par les menaces de rupture d'approvisionnement en pétrole venant de Russie.
Il y a une semaine, le Brent avait culminé à 139,13 $ US, et le WTI à 130,50 $ US le baril, des niveaux plus vus depuis la crise financière de 2008. Les cours ont dévissé depuis de plus de 25 % pour le Brent et de 22 % pour le WTI.
Lundi, la session de pourparlers entre l'Ukraine et la Russie a donné lieu à des négociations difficiles, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Elle s'est tout de même tenue sous des auspices plus positifs que les précédentes, même si le conflit s'est étendu ces derniers jours à l'ouest de l'Ukraine, aux portes de l'Organisation du traité de l'Atlantique nordOTAN.
L'Ukraine a affirmé lundi qu'elle exigerait une trêve immédiate et le retrait des forces russes. La quatrième session de pourparlers reprendra mardi.
Ces discussions suscitent l'optimisme, affirme Walid Koudmani, analyste chez XTB, mais l'accalmie pourrait être de courte durée, selon lui, car tout événement majeur pourrait déclencher une nouvelle flambée des cours.