Les prestataires de l’aide sociale qui vivent en colocation ne seront plus pénalisés
Radio-Canada
Les prestataires de l’aide sociale au Nouveau-Brunswick qui partagent un logement avec un colocataire pourront désormais être évalués séparément au sein du programme d’aide au revenu.
Le ministre du Développement social, Bruce Fitch, a annoncé vendredi des changements à la Politique sur le revenu du ménage, lors d’un point de presse.
À l’heure actuelle, les gens vivant sous un même toit sont considérés comme une unité économique pour déterminer l’accessibilité à l’aide au revenu.
Ainsi, avec ce changement de règlement, des personnes qui choisissent de partager un logement pourront recevoir chacune un revenu de l’aide sociale.
« Ils pourront partager le logement et être évalués séparément pour l’aide sociale. »
Le ministre Fitch explique que cette façon de faire pourrait aider les gens à avoir accès à de meilleures possibilités de logement, en ayant maintenant la possibilité d’en partager un sans que leur revenu d’aide social soit affecté.
On estime que cette réforme de la Politique sur le revenu du ménage pourrait avoir des retombées positives pour quelque 2000 personnes du Nouveau-Brunswick, ce qui représenterait un investissement d’au moins quatre millions de dollars, dit Bruce Fitch.
Néanmoins, les conjoints de fait et les époux sont toujours traités comme une unité économique, y compris leurs enfants âgés de 21 ans ou moins.
Ainsi, si une personne emménage avec son conjoint ou son époux, l’aide sociale sera calculée pour l’ensemble du groupe, une pratique courante que nous avons vue lorsque nous avons fait notre analyse des autres juridictions dans le pays, précise le ministre.