Les portes arrière du Métropolis n’étaient pas surveillées le soir de l’attentat
Radio-Canada
Aucun policier de la Sûreté du Québec (SQ) ne faisait la surveillance des portes arrière du Métropolis lors du discours de Pauline Marois au Métropolis, le 4 septembre 2012. De plus, aucun agent n’était prêt à intervenir près du véhicule d’urgence de la première ministre en cas de menace à sa sécurité.
C’est ce qu’a déclaré Daniel Rondeau, qui était le lieutenant responsable des opérations au service de la protection des personnalités à la SQ lors des élections de 2012.
Le soir de l’attentat du Métropolis, il occupait un rôle névralgique en tant que coordonnateur en devoir au poste de commandement, qui était au siège social de la SQ.
Selon M. Rondeau, il n’y avait aucune menace qui justifiait de garder des policiers pour surveiller les accès pendant la soirée, après l’arrivée de la foule.
La porte de sortie arrière, qui était le seul point d’évacuation de Pauline Marois, n’avait aucune surveillance policière, le soir du 4 septembre 2012.
Pas plus que le véhicule d’urgence de la première ministre, qui n’était pas prêt à partir rapidement. Aucun conducteur ne s’y trouvait, aucun policier ne surveillait la voiture.
Cette décision a été prise selon les informations dont disposait le sergent Frédéric Desgagnés, l’officier qui était assigné au Parti québécois le soir de l’attentat.
Daniel Rondeau s’est fié à la décision de son officier. Il affirme n’avoir jamais consulté le plan de positionnement des policiers de la SQ pour le déroulement de la soirée électorale.
Il affirme que la menace envers les chefs de parti lors de la soirée électorale était faible, voire inexistante, tant pour le PLQ, la CAQ et le PQ.