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Les PME canadiennes continuent d’en arracher
TVA Nouvelles
Les PME canadiennes ne sont au bout de leur peine et il reste encore du chemin à faire pour qu’elles puissent ramener le bateau à flot, estime la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
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La pandémie de COVID-19 et la fermeture des commerces jugés non essentiels ont fait mal aux PME québécoises. Si bien que les ventes au détail ont chuté de 1,1% en juillet, entrainant des pertes de 12,33 milliards de dollars.
Pour Jasmin Guénette, vice-président affaires nationales de la FCEI, la situation s’explique de différentes façons.
«Peut-être que les gens ont décidé d’aller davantage dans les restaurants (...), peut-être qu’il y a eu une diminution dans certains secteurs parce que les gens avaient fait des rénovations ou installé leur piscine l’été passé», énumère-t-il.
La situation n’est pas propre au Québec, mais les chiffres ne sont tout de même pas encourageants pour les commerçants.
«Quand il y a des baisses de ventes comme ça, ce n’est pas juste le chiffre d’affaires qui est impacté. On le sait, il y a des entreprises qui ont dû s’endetter durant la pandémie pour pouvoir payer les factures. Et si on fait moins de ventes, on est capable de rembourser ces dettes-là moins rapidement», explique-t-il.
Si la vente en ligne, moussée par le confinement, y est pour quelque chose, elle n’est pas le seul élément à blâmer.
«Par exemple, on est en pénurie de main-d’œuvre. Il y a peut-être certains commerces qui ont des heures d’ouverture réduites. Il y a peut-être certains commerces qui n’ont pas de personnels et qui n’arrivent pas à effectuer toutes les ventes qu’ils pourraient faire en temps normal», précise M. Guénette.