
Les plaites de violence contre les femmes sont récurrentes à l’Université St. F.X.
Radio-Canada
Des gens contestent la façon dont l'Université St. Francis Xavier à Antigonish en Nouvelle-Écosse, traite de la violence sexuelle sur son campus.
Des accusations criminelles ont été portées contre un étudiant et ancien joueur de football, Omogbolahan (Teddy) Jegede.
La GRC a accusé le jeune de 22 ans, de quatre chefs d'agression sexuelle impliquant quatre femmes différentes. La police a déclaré que son enquête se poursuivait et qu'elle soupçonnait qu'il pourrait y avoir d'autres plaignantes qui se manifestent.
Ce n'est pas la première fois que l’Université se retrouve dans cette position.
En 2019, deux anciens joueurs de football ont été acquittés d'avoir agressé sexuellement une étudiante. L'allégation découlait d'un incident lors d'une fête dans l'un des dortoirs de l'université en novembre 2017.
En 2018, les étudiants de St. F.X. ont protesté sur le campus contre le traitement par l'université d'autres allégations.
En 2021, l'Université a introduit un nouveau programme de dénonciation pour aider ses étudiants.
Malgré toutes ces mesures, certaines personnes ne sont pas surprises par ces dernières allégations.
Ce n'est pas surprenant, ce n'est rien de nouveau ,dit une femme, qui est une amie proche de l'une des plaignantes. Nous l'appelons Jane Doe dans cette histoire pour éviter le risque d'identifier cette plaignante.