Les pêcheurs espèrent l’aide d’Ottawa pour récupérer leurs casiers emportés par Fiona
Radio-Canada
Des milliers de casiers à homard ont été perdus dans le détroit de Northumberland ou endommagés à la fin septembre, lorsque l’ouragan Fiona s’est amené sur les provinces de l’Atlantique.
Cela complique durement les activités des pêcheurs commerciaux du sud-est du Nouveau-Brunswick et du nord-ouest de l’Île-du-Prince-Édouard. Leur saison de pêche dans le détroit de Northumberland se termine le 12 octobre.
Luc LeBlanc, conseiller à l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM), indique qu'Ottawa s’est engagé à coopérer avec cette association pour récupérer le plus d’engins de pêche possible. Nous travaillons avec le gouvernement fédéral, a-t-il déclaré.
L’UPM a récemment demandé au ministère fédéral des Pêches et des Océans (MPO) de repousser au 15 octobre la fermeture de la saison dans la zone de pêche 25. Mais la demande a été abandonnée, car les pêcheurs ont réalisé qu’il sera impossible d’avoir l’équipement nécessaire pour travailler.
Il y a des fournisseurs pour le matériel. Le problème est que ces fournisseurs ne seront pas capables de fournir des dizaines de milliers de casiers en-dedans d’une semaine. Ce n’est pas réaliste, a dit Luc LeBlanc.
Bien qu’une partie de l’équipement a déjà pu être récupéré après la tempête, quelques milliers de casiers à homard n’ont pas été retrouvés, indique-t-il.
Mardi dernier, Ottawa annonçait la création du Fonds de rétablissement de l’ouragan Fiona. Le fédéral y consacre 300 millions de dollars sur deux ans pour aider les sinistrés. À l’UPM, Luc LeBlanc dit avoir bon espoir qu’une partie de ce soutien financier viendra en aide à l’industrie de la pêche.
Les équipements de pêche perdus ou rejetés en mer, souvent désignés par l’appellation engins fantômes, sont un problème, car en plus de contribuer à la pollution des océans, ils tuent beaucoup de créatures marines.
Selon Pêches et Océans Canada, un engin fantôme peut être un casier à homard, un filet ou un piège, des lignes, des cordages ou des flotteurs.