
Les organismes communautaires ont besoin de 100 M$ de plus
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Un mémoire a été déposé au ministère des Finances du Québec dans le cadre des consultations prébudgétaires. Présenté par le Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM), il recommande une «augmentation du financement de base de 100 M$ pour les 531 organismes communautaires financés au Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC) à Montréal».
Le mémoire met notamment en avant le fait que la Ville de Montréal «concentre une grande proportion de personnes défavorisées, marginalisées ou démunies».
Le regroupement, reprenant Statistique Canada, indique qu’une personne sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. Également, une famille sur quatre vit sous le seuil du faible revenu, souligne le RIOCM. Et ce, toujours d’après les données de Statistique Canada.
Le mémoire souligne également qu’une proportion plus élevée de la population est locataire et fait face à des loyers de plus en plus élevés.
L’organisme s’appuie sur le sondage réalisé par l’Observatoire québécois des inégalités intitulé Les populations moins nanties pendant la pandémie.
Enfin, le RIOCM précise qu’une «plus grande proportion de personnes immigrantes et spécifiquement de nouveaux arrivants, de personnes sans statut, d’allophones ont besoin de services spécifiques».
Le RIOCM tient à souligner que la pandémie a créé de nombreux nouveaux besoins chez les populations les plus vulnérables. Le regroupement déplore qu’un organisme sur cinq reçoive moins de 100 000 dollars de fonds par année. Et que la moitié en reçoive moins de 160 000.