
Les nids-de-poule occupent davantage les garagistes
TVA Nouvelles
Les garagistes de la région de Montréal sont submergés de boulot en raison de la saison exceptionnelle des nids-de-poule.
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« Les fameux nids-de-poule, c’est fou ! C’est pire que les autres années », affirme Yves Malo, un garagiste de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve à Montréal.
Il doit réparer environ deux voitures par jour à cause des trous sur nos routes.
« Tu arrives le lundi matin et il y a déjà deux voitures qui attendent dans l’entrée. Les pneus sont à terre, et pas juste un », raconte le propriétaire du garage Yves Malo & Fils.
Un de leurs clients a même fait deux crevaisons au même pneu en deux jours.
« On a alors changé les quatre roues pour lui mettre des jantes plus petites et des pneus plus épais », explique Steve Malo, qui travaille avec son père.
Selon lui, les véhicules sport et les Tesla, qui sont près du sol et ont des pneus plus étroits, sont particulièrement vulnérables à l’état de la chaussée.
Redouane Temman, du garage GJM, dans l’arrondissement Rosemont–La-Petite-Patrie, a dû pour sa part changer les amortisseurs ou la suspension de plusieurs véhicules.