Les NFT ou le buzz de l’art intangible
Métro
Les NFT (Non-Fungible Tokens, littéralement jetons non fongibles) sont en train de révolutionner le milieu de l’art. On ne parle pas ici de tableaux concrets, mais plutôt de certificats d’authenticité numérique associés à une œuvre numérique et qui lui confère sa valeur. Ouin. Métro vous explique.
L’usage le plus commun des NFT est pour l’art numérique. Ça marche en fait avec la même technologie que la cryptomonnaie. En achetant un certificat virtuellement, on a la preuve qu’on possède l’œuvre originale d’un artiste, même si cette œuvre peut être partagée à l’infini sur le Web. D’où le terme «non fongible», puisqu’elle est unique, même si en apparence, elle pourrait ressembler à une autre.
«L’art numérique n’a jamais pu établir sa valeur. On pouvait juste sauvegarder un fichier dans notre ordinateur et dire qu’il nous appartenait. Il n’existait pas de façon de confirmer que c’était l’original. Les NFT viennent régler ce problème. Maintenant, on peut associer valeur et rareté à cet art», explique Yannick Folla, co-fondateur du centre 0x Society, premier musée NFT au Canada.
Les NFT existent dans leur forme actuelle depuis 2017. Si la technologie a peu changé depuis, sa popularité a, elle, explosé, métamorphosant son utilisation et sa valorisation par la bande.