Les négociations entre le SCFP et le gouvernement Higgs sont rompues
Radio-Canada
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a rompu les négociations collectives avec ses employés, mardi soir, selon le Syndicat canadien de la fonction publique.
Les deux parties avaient repris les négociations dimanche, cette fois en compagnie d'un médiateur.
Selon le gouvernement, il s'agissait de discussions avec sept sections locales qui représentent quelque 20 000 employés. Ces derniers travaillent au sein de la fonction publique, dans les écoles et dans le système de santé, notamment.
Les membres du SCFPSyndicat canadien de la fonction publique sont au bord de la grève. La question des salaires est l'un des principaux éléments sur lesquels les deux parties ne s'entendent pas.
À la fin du printemps, quelque 22 000 syndiqués étaient sans convention collective depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Le SCFPSyndicat canadien de la fonction publique avait alors fixé au gouvernement un ultimatum de 100 jours, qui se terminait au début du mois de septembre. Des discussions en même temps avec les 10 sections locales concernées ont eu lieu un peu avant, mais elles n'ont pas été fructueuses. Puis, 94 % des syndiqués ont voté pour la grève.
Des infirmières ont ensuite été reclassées par le gouvernement provincial. Environ 1900 membres du SCFPSyndicat canadien de la fonction publique ont dû rejoindre le Syndicat des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick au début du mois d'octobre.
La quatrième vague de la pandémie prenait de l'ampleur au Nouveau-Brunswick, forçant le gouvernement à adopter des mesures coupe-circuits pour au moins deux semaines. Le syndicat avait alors décidé de reporter la grève.