
Les négociations au point mort après huit mois de grève à la SQDC
Radio-Canada
La grève qui frappe une vingtaine de succursales de la Société québécoise du cannabis en arrive à son huitième mois. Et les négociations sont au point mort, rapporte le syndicat qui représente les employés en grève.
Après huit mois de grève à la Société québécoise du cannabis (SQDC), les négociations sont au point mort et les deux parties attendent d'être convoquées par le conciliateur.
La section locale du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), affilié à la FTQ, avait déclenché une grève générale et illimitée le 28 mai dernier, après avoir tenu quelques journées de grève.
En entrevue vendredi, le président du syndicat, David Clément, a indiqué n'avoir reçu aucune nouvelle offre depuis celle que ses membres avaient rejetée dans une proportion de 94 %, le 11 décembre.
Les parties s'étaient tout de même rencontrées le 23 décembre pour discuter des causes de ce rejet.
Depuis et en date d'aujourd'hui, on n'a eu aucune nouvelle offre et aucune rencontre de négociation avec l'employeur, a rapporté M. Clément.
La direction de la SQDC le confirme. Pour le moment, nous n'avons pas été convoqués par le conciliateur nommé par le ministère du Travail. Toutefois, nous demeurons toujours ouverts à poursuivre les discussions avec les représentants du SCFP afin d'en arriver à une entente négociée à la satisfaction des parties concernées.
La Société québécoise du cannabis compte maintenant 93 succursales, dont environ la moitié ont un syndicat. La grève touche 24 des 26 succursales dont les travailleurs sont syndiqués au SCFP.
Le salaire est le principal point en litige; les clauses normatives ont été réglées.