Les ministres de l’Agriculture à la rencontre des agriculteurs sinistrés à Abbotsford
Radio-Canada
Les agriculteurs ne seront pas abandonnés à leur sort, ont tenté de leur dire la ministre de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Pêches de la Colombie-Britannique, Lana Popham, et la ministre fédérale de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, lors d'une visite à Abbotsford, vendredi.
Les deux ministres ont rencontré des producteurs de lait, de bleuets et de poulets et ont constaté l'étendue des dégâts. La perte qui a été ressentie est absolument profonde, et la meilleure façon de la voir est d'être sur le terrain avec les agriculteurs, a expliqué Lana Popham, qui promet d’aider les sinistrés aussi vite que possible.
La ministre fédérale Marie-Claude Bibeau s’est dite très impressionnée par la force des producteurs et des productrices, leur résilience et leur engagement à reconstruire. On voit qu'ils sont épuisés et bouleversés.
Elle a expliqué que la visite avait pour but d’identifier les priorités, les besoins à court, à moyen, et à long terme afin de comprendre par où il faut commencer.
« Il va falloir du temps pour récupérer et nous voulons vraiment être là, ensemble, pour découvrir les meilleures façons de soutenir les agriculteurs à chaque étape du processus. »
La ministre explique que des mécanismes équitables doivent être définis et que si des programmes existent déjà, des manques immédiats ont aussi été identifiés et certaines conséquences sur les cultures ne pourront être évaluées que l’été prochain.
Des programmes existent pour faire face à des pertes de revenus ou des coûts exceptionnels, explique Marie-Claude Bibeau. Il y a aussi Financement agricole Canada, qui donne des congés au niveau des paiements pour laisser des liquidités aux producteurs.
Il reste maintenant à faire le tri dans ces programmes et à agir par étapes et de façon organisée face aux pertes énormes, selon la ministre.
Jeff Spitters, éleveur de volailles de la prairie Sumas, a eu quasiment un mètre d’eau dans sa ferme lors des inondations et se prépare à des mois de travail pour se rétablir. Tout est chaotique, a-t-il expliqué, en ajoutant avoir besoin d’aide financière, car il y a des écarts dans les assurances.