Les meurtres des deux fillettes à Aylmer auraient pu être évités, selon un organisme
Radio-Canada
Les meurtres de deux fillettes par leur père la semaine dernière dans le secteur Aylmer, à Gatineau, auraient pu être évités si le système était correctement intervenu, croit une défenseuse des femmes victimes de violence conjugale.
Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) s’est rendu à la résidence de la rue Dunkerque le 22 septembre pour effectuer une vérification de bien-être.
Une fois à l’intérieur, les policiers ont découvert les corps d’un homme, Essodom Kpatcha, et de ses deux fillettes, Orli et Liel. Les enquêteurs ont conclu que les fillettes avaient été victimes d’un homicide commis par leur père qui s’est ensuite enlevé la vie.
Selon plusieurs voisins, le SPVGService de police de la Ville de Gatineau était intervenu pour violence conjugale à la résidence du père par le passé. Le service policier n’a cependant pas confirmé ces informations pour des raisons de confidentialité.
Il y a beaucoup de questions dans cette histoire. Nous étions choqués quand nous avons eu plus d’informations [dans les médias], lance Maud Pontel, coordonnatrice de l’Alliance des maisons d’hébergement de 2e étape pour femmes et enfants victimes de violence conjugale.
Radio-Canada rapportait la semaine dernière que la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) avait reçu un signalement à la fin du mois d’août concernant la sécurité des deux petites victimes. Il n’avait cependant pas été retenu en raison d’un jugement de la Cour supérieure interdisant aux parents de se voir.
Mais malgré ce jugement, Mme Pontel croit que comme les parents se partageaient la garde des enfants, selon ce qu’a indiqué un voisin, il est probable qu’ils aient dû se voir souvent.