Les membres de la FANE se penchent sur l’avenir de la population francophone
Radio-Canada
La Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE) rassemble cette année ses membres autour d’un thème qui lui est cher : l’immigration. Pour s'assurer de la pérennité de la francophonie dans la province, l'organisme les invite à réfléchir aux façons de retrouver la démographie francophone qu’elle a perdue au fil des années.
On veut maintenir notre pourcentage, dit le président de la FANEFédération acadienne de la Nouvelle-Écosse, Kenneth Deveau, en marge de l'assemblée générale annuelle (AGA) de l'organisme.
En 2016, un peu plus de 30 000 Néo-Écossais avaient déclaré avoir le français comme langue maternelle. Cela représente 3,25 % de la population, une légère diminution par rapport au recensement de 2011.
À une époque, les Acadiens formaient 10 % de la population néo-écossaise, selon Kenneth Deveau.
On veut faire du rattrapage par rapport aux pertes du passé. Ce poids-là est très important pour nous, afin de maintenir notre influence politique, sociale et économique.
La FANEFédération acadienne de la Nouvelle-Écosse négocie avec le gouvernement provincial pour que son programme d’immigration pour francophones soit reconduit. On travaille de près avec la province […] sur ces dossiers-là, assure M. Deveau.
Le ministre des Affaires acadiennes et de la francophonie, Colton LebLanc, a réitéré l’engagement du nouveau gouvernement vis-vis du maintien de ces programmes d’immigration, des dires de Kenneth Deveau.