Les meilleurs espoirs de football participent à un camp d’évaluation à Edmonton
Radio-Canada
La Ligue canadienne de football (LCF) a invité les 88 meilleurs espoirs nationaux et internationaux de football universitaire à Edmonton, pour un camp d’évaluation visant à permettre aux participants de séduire des recruteurs et de se faire repêcher par une équipe professionnelle.
L’événement, qui a lieu pour la première fois à Edmonton, se déroule du 22 au 26 mars au stade du Commonwealth. Après des examens physiques et médicaux, les candidats sont également soumis à des tests techniques : un sprint sur 40 verges, un développé couché, des exercices de jeux de passe, ou encore des exercices de jeux au sol.
Les épreuves comprennent également des exercices individuels et les confrontations à un contre un.
C’est une évaluation des meilleurs joueurs, souligne Eric Noivo, vice-président santé et sécurité des joueurs à la LCF, en ajoutant que le camp offre l’occasion aux recruteurs d’avoir une idée plus précise et globale sur un joueur aussi bien du point de vue athlétique que du point de la personnalité.
Receveur dans l’équipe de l’Université Concordia, Jeremy Murphy est tout heureux de faire partie des meilleurs de la gang et de pouvoir se mettre en valeur. Je veux prouver encore plus à ceux qui me connaissent au Québec et dans le reste du Canada aussi.
Son but ultime est d'être repêché par n’importe quelle équipe professionnelle au pays ou à l’étranger, même si, confie-t-il, ce serait le fun de jouer à Montréal et de pouvoir ainsi suivre les pas de ses idoles, comme Ben Cahoon, qui fait partie des anciennes gloires des Alouettes de Montréal.
Comme Jeremy Murphy, Michael Brodrique, qui joue comme secondeur pour les Carabins de l’Université de Montréal, compte aussi taper dans l'œil des recruteurs. À défaut, le simple fait de participer au camp d’évaluation et d’apprendre des meilleurs entraîneurs de la Ligue est déjà un cadeau en soi qui l’aidera à gagner en compétence et en expérience, estime-t-il.
Directeur général des Alouettes de Montréal et ancien entraîneur des Elks d’Edmonton, Danny Macioca souligne l’importance de pouvoir superviser directement les joueurs plutôt que de se contenter seulement de vidéos transmises par les dénicheurs de talents des équipes.
« Pour nous, il y a deux choses qui sont tellement importantes : c’est le caractère puis la compétition. Les bandes vidéos vont te donner quelques réponses, mais on veut voir [le joueur] compétitionner et on veut voir quel genre de caractère il a. »