Les manifestations anti-mesures sanitaires seront tenues à distance
TVA Nouvelles
Il sera interdit de manifester contre les mesures sanitaires et les vaccins à moins de 50 mètres des écoles, services de garde, centres de vaccination et de dépistages ainsi que tous les établissements de santé sous peine d’amendes salées.
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Le projet de loi que présentera jeudi le gouvernement Legault va donc plus loin que ce qui avait d’abord été envisagé, soit d’interdire aux manifestants anti-vaccins de s'approcher des enfants à l’entrée des classes ou des patients dans le cas des hôpitaux.
Il prévoit aussi d’interdire toute forme d’intimidation et de menaces à l’endroit des citoyens qui souhaitent avoir accès à un test COVID-19 ou aux vaccins.
D’importantes amendes comparables à celles déjà imposées aux contrevenants aux mesures sanitaires (environ 1000 $, puis 6000 $ pour une récidive) sont prévues, selon ce qui a filtré d'intenses discussions entre le gouvernement et les partis d’opposition en après-midi et soirée mercredi.
Les mesures que souhaite mettre en place le gouvernement seraient toutefois temporaires et expireraient au moment où l’état d’urgence sanitaire ne sera pas renouvelé.
La loi est fortement inspirée d’une pièce législative semblable adoptée en 2016 par l’Assemblée nationale pour empêcher les manifestants antiavortements d’approcher des cliniques où avaient lieu des interruptions de grossesse.
«Ma patience a atteint ses limites», avait déclaré le premier ministre François Legault mercredi, au moment d’annoncer le dépôt d’un projet de loi pour mettre fin aux manifestations d’antivaccins qui se tiennent depuis plusieurs semaines aux abords d’écoles et d’hôpitaux de la province.