Les Métis de Sault-Sainte-Marie réclament un processus de revendications territoriales
Radio-Canada
Dans une lettre, la Nation métisse de l’Ontario demande au gouvernement fédéral d’établir un processus permettant à ses membres de la région de Sault-Sainte-Marie de soumettre leurs revendications territoriales.
Ils veulent être compensés pour des terres qui leur avaient été promises il y a 171 ans, lors de la signature du traité Robinson-Huron.
Les terres en question longent la rivière Ste-Marie et comprennent une partie du centre-ville de Sault-Sainte-Marie. C’est d’ailleurs sur ces terres que se trouve l’hôtel de ville.
Le conseiller régional de la Nation métisse de l’Ontario, Mitch Case, explique qu’en 1850, William B. Robinson, qui représentait le gouvernement fédéral dans la négociation du traité avec les Autochtones, a promis que les terres qu’occupaient les Métis seraient protégées et que les inquiétudes au sujet du maintien de ces terres seraient évaluées.
Mais 171 ans plus tard, déplore Mitch Case, rien n’a encore été fait en ce sens.
Il est temps que le Canada fasse la bonne chose.
La perte de ces terres anciennement occupées par ses ancêtres a eu de lourdes conséquences sur de nombreuses générations, déplore M. Case.