Les mécaniciens des autobus de demain seront formés dans la région
Radio-Canada
Le Centre de services scolaire (CSS) des Chênes compte jouer un rôle crucial dans le virage électrique des sociétés de transport du Québec.
Ils vont avoir besoin de la main-d’œuvre pour les réparer et les entretenir, ces véhicules-là, explique Sophie Tousignant, directrice des services éducatifs en formation professionnelle au CSScentre de services scolaire des Chênes.
Le CSScentre de services scolaire adapte donc son diplôme d’études professionnelles en mécanique de véhicules lourds pour former des mécaniciens spécialisés en entretien d’autobus électriques.
Pour 2022, on est le seul centre de formation qui va offrir cette formation-là adaptée aux autobus urbains et au volet hybride électrique. On invite tous les gens partout au Québec. Ça va être la seule place où ils vont pouvoir se former pour après ça, aller travailler en Outaouais, à Lévis, à Longueuil…, ajoute Mme Tousignant.
La formation a été développée pour répondre à des besoins exprimés par l’Association des transporteurs urbains du Québec. Le Réseau de transport de Longueuil (RTL), un partenaire du projet, qualifie l’initiative de cruciale pour l’avenir.
À compter de 2025, on va avoir des autobus 100 % électriques. Toute la mise à niveau des connaissances est d’autant plus importante. On a beaucoup de gens à former. D’avoir des étudiants déjà adaptés à notre besoin, c’est un grand bénéfice pour nous, soutient Pascal Houle, directeur de l'entretien et de l'ingénierie du RTLRéseau de transport de Longueuil.
Le RTLRéseau de transport de Longueuil a d’ailleurs donné et prêté des autobus qui aideront les élèves dans leurs apprentissages.
On doit passer par là à cause des changements climatiques qu’on connaît, qu’on vit et qu’on voit très bien à la télé. Pour moi, c’est une grande motivation de contribuer à l’avancement de ce projet, s'exclame Gilles Viel, qui enseignera dans le cadre du programme.
Seize élèves sont espérés en 2022. Si l’engouement et le recrutement se déroulent bien, on aurait les installations pour partir deux [cohortes] par année, souligne Mme Tousignant.