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Les laborieuses recherches sur la piste des disparus d'Amazonie
TVA Nouvelles
Plusieurs embarcations de bois glissent silencieusement à travers la jungle inondée de la Vallée de Javari. Les indigènes qui participent aux recherches sont persuadés que c'est une question «d'heure» ou de «jour» avant de retrouver la trace des deux disparus dans l'Amazonie brésilienne.
Depuis qu'ils sont sans nouvelle du journaliste britannique Dom Phillips et de l'expert brésilien des peuples autochtones Bruno Pereira, une vingtaine de membres de l'Union des peuples indigènes de la Vallée de Javari (UNIVAJA) ratissent inlassablement une large zone autour de la municipalité d'Atalaia do Norte où les deux hommes ont été vus pour la dernière fois naviguant sur le fleuve Itaquai.
«On les cherche de 06H00 à 18H00» depuis le 5 juin, explique à l'AFP l'ingénieur agronome Orlando de Moraes Possuelo, qui coordonne les recherches auxquelles se sont jointes, un jour plus tard, l'armée et la Police fédérale après une forte pression internationale.
«Les recherches se font en barque, à la rame, sans moteur, le plus souvent dans les "igapos", ces zones de la jungle qui restent marécageuses après la décrue» du fleuve une fois les fortes pluies absorbées, dit-il.
Dans les zones non inondées, les indigènes, qui appartiennent à cinq groupes ethniques différents, parcourent le sol boueux à pied, se frayant un chemin à la machette à travers une végétation épaisse.