Les kaléidoscopes font vivre le Marché de Noël allemand jusqu’en 2022
Radio-Canada
Pour prolonger la magie du temps des Fêtes, même après le départ des artisans, le Marché de Noël allemand de Québec compte sur un tout nouvel événement : « Les kaléidoscopes ».
Ça faisait quelques années qu’on souhaitait faire quelque chose avec nos installations après le 23 décembre, explique Mathieu Girard, directeur de production du Marché de Noël allemand.
L’événement « Les kaléidoscopes » est donc né cette année, fruit de cette réflexion avec la Ville de Québec et le ministère du Tourisme. On vous présente quelque chose de très explosif, artistique, vibrant. C’est une belle vitrine pour les artistes d’ici, mentionne Mathieu Girard.
Ainsi, les arts visuels, le théâtre et le folklore sont à l’honneur du 27 décembre au 2 janvier sur les quatre sites du Marché de Noël. Rappelons que le marché a choisi d’étendre ses activités ailleurs qu’à l’hôtel de ville cette année pour investir la place D’Youville, notamment.
Malheureusement, l’équipe prévoyait des spectacles de musique et un peu plus d’animations. Avec la montée du nombre de cas de COVID-19, elle a revu ses plans.
Dans notre espace des traditions, à la place D’Youville, on voulait de la musique live et des conteurs, des chansons à répondre, souligne le directeur de production.
On va finalement montrer des éléments peut-être un peu plus contemplatifs, mais l’idée, c’est vraiment de partager notre folklore. Et les visiteurs pourront patiner au rythme de la musique traditionnelle, poursuit-il.
L’aspect théâtral est important dans l’événement « Les kaléidoscopes ». On voulait créer cet espace et donner carte blanche, alors c’est un vrai contrat pour les diplômés du Conservatoire d’art dramatique de Québec, se réjouit Mathieu Girard.
Les diplômés du Conservatoire ont utilisé les lieux de la place de l’Hôtel-de-Ville et devaient s’inspirer du mot miracle. En raison de la COVID, nous ne pouvions pas jouer sur place, donc nous avons fait des enregistrements et aussi des montages avec des photos, explique Élisabeth Lavoie, diplômée du Conservatoire d'art dramatique.