Les joueurs de la LHJMQ recevront une formation sur la notion du consentement
Radio-Canada
Les équipes du Drakkar de Baie-Comeau et de l'Océanic de Rimouski vont participer à une formation sur la question du consentement.
La Ligue de hockey junior majeure du Québec (LHJMQ) a mis en place cette initiative pour mettre fin à la culture du silence et aux comportements toxiques au sein du hockey. C'est aussi à la suite des allégations de viol collectif par des joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH) et la saga de Hockey Canada que la LHJMQ a pris cette décision.
L'ensemble des équipes vont participer à cette formation. Les joueurs auront un atelier sur le consentement avant une relation sexuelle.
La situation était inacceptable et pour nous il était important de prendre action immédiatement avec des programmes pour nos joueurs, soutient le commissaire de la LHJMQ, Gilles Courteau.
« On a trois objectifs dans la ligue : on veut qu’ils soient de meilleurs joueurs de hockey possible, s'assurer qu'ils puissent être de bons étudiants et surtout de bons citoyens. »
L'initiative fait partie du nouveau plan d’action mis en place par la LHJMQ afin de prévenir les crimes à caractère sexuel.
C’est la conférencière, réalisatrice, documentariste, auteure et politologue, Léa Clermont-Dion, qui avait proposé son aide à la ligue à la suite des allégations d’agressions sexuelles de joueurs de la ligue, qui effectue les conférences.
Depuis mardi, celle-ci donne des sessions d’informations aux joueurs et aux membres qui gravitent autour d’une équipe.
Ce sont des thèmes sensibles, c’est des jeunes de 15 à 20 ans, mais ils sont très respectueux, il n' y a pas eu de mauvais commentaires, en bref ils étaient très ouverts d’esprit, raconte Léa Clermont-Dion.