Les investissements dans la francophonie du budget d’Ottawa salués en Saskatchewan
Radio-Canada
Des membres de la communauté fransaskoise saluent les investissements dans la francophonie du budget fédéral dévoilé mardi, notamment dans les secteurs de l’immigration francophone et de l’éducation en français.
Le budget, présenté par la vice-première ministre et ministre des Finances du Canada, Chrystia Freeland, prévoit une augmentation de plus de 1 milliard de dollars pour les langues officielles.
Le président de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), Denis Simard, se réjouit de ces investissements. Ce budget reflète l’idée qu’il est nécessaire de rétablir et accroître le poids démographique des communautés francophones et d'augmenter le taux de bilinguisme au Canada, indique-t-il dans un communiqué publié mardi.
L'ACF note aussi qu'il s’agit d'une augmentation qui aura un impact significatif sur des secteurs.
Une partie importante des augmentations iront à faciliter l’accès à un enseignement dans la langue de la minorité, à des possibilités d’apprentissage de la langue seconde et à des services gouvernementaux bilingues pour l’ensemble du Canada.
L'ACF ajoute qu'elle attend les détails dans le Plan d’action sur les langues officielles, qui sera dévoilé le 17 avril prochain par la ministre fédérale des Langues officielles, Ginette Petitpas Taylor. L'association espère ainsi prévoir comment ces prévisions budgétaires vont toucher le réseau associatif fransaskois.
De son côté, Denis Simard souligne que les priorités d'Ottawa s'arriment à celles de la communauté. Le budget a aussi identifié les activités culturelles et la formation des professionnels en petite enfance comme étant prioritaires. L’ensemble de ces secteurs sont essentiels pour notre communauté, précise-t-il.
Le directeur général du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan, Kouamé N'Goandi, partage l’avis de Denis Simard. Il assure également que le budget fédéral aura des répercussions positives.
Malgré les incertitudes économiques que nous avons, nous avons décidé d'y aller avec un budget déficitaire, disons qu'ils n'ont pas resserré les finances. Je pense que tous les investissements qui se font dans le présent et dans le futur vont avoir des effets positifs sur la Saskatchewan, note Kouamé N'Goandi.