Les hausses vous ont déjà coûté 1000$
TVA Nouvelles
En un an, les dépenses de carburant des automobilistes québécois auront augmenté de plus ou moins 50 %, ou de 1000 $ par année en moyenne.
C’est la conclusion à laquelle arrive Le Journal, qui a cherché hier à mesurer l’impact des fluctuations du prix de l’essence sur le portefeuille des consommateurs des grandes régions de Montréal et de Québec.
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« Nul ne sait quand ces fluctuations vont cesser. Elles risquent de se poursuivre encore un bon moment, affirme George Iny, directeur général de l’Association pour la protection des automobilistes (APA). Mais une chose est certaine, les hausses que nous connaissons actuellement se font déjà durement sentir. »
Il y a un an, le prix de l’essence de l’ordinaire sans plomb s’établissait en moyenne à 129,1 cents le litre à Montréal et à 128,1 cents le litre à Québec. Depuis, son prix a grimpé à un rythme accéléré, en particulier depuis que la Russie – deuxième producteur de pétrole de la planète – a lancé l’invasion de l’Ukraine.
À preuve, hier matin, selon les données du Oil Price Information Service, le prix de l’ordinaire sans plomb s’élevait en moyenne à 194,1 cents le litre à Montréal et à 183,9 cents le litre dans la Capitale-Nationale.
Que représentent ces augmentations pour les consommateurs ? Pour le savoir, nous avons pris pour hypothèses trois types de véhicules, roulant chaque année 20 000 kilomètres, tant en ville (55 %) que sur l’autoroute (45 %).