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Les Grands Ballets : un deuxième quinquennat pour Ivan Cavallari
Radio-Canada
Les Grands Ballets Canadiens de Montréal ont annoncé mercredi le renouvellement du mandat d’Ivan Cavallari à la direction artistique de la compagnie. Il amorce ainsi un second quinquennat à la tête de la troupe de danse établie à l’Édifice Wilder, dans le Quartier des spectacles de Montréal.
Maurice Côté, le président du conseil d’administration de la compagnie, a salué cette décision.
Depuis sa nomination, M. Cavallari a mis en place de solides fondations pour établir une vision à long terme pour la compagnie et sa communauté, renforçant le positionnement des Grands Ballets comme compagnie de ballet d’envergure, a-t-il affirmé par voie de communiqué.
Nommé directeur artistique des Grands Ballets Canadiens en 2017, Ivan Cavallari a été la figure de proue du déploiement de nombreuses réalisations artistiques importantes, souligne M. Côté. Il a aussi augmenté les effectifs de la troupe, qui est passée de 35 à 44 danseurs et danseuses.
Le directeur artistique d'origine italienne a recruté de nombreux talents issus de l’École supérieure de ballet du Québec, devenue désormais une véritable pépinière pour Les Grands Ballets, indique le communiqué.
La compagnie montréalaise a aussi souligné le rôle joué par Ivan Cavallari pendant la crise sanitaire, qui a grandement ébranlé le milieu des arts de la scène.
Il a su préserver la motivation des danseurs en encourageant la création, l’enregistrement et la diffusion numérique et en chorégraphiant plusieurs pièces lui-même, offrant ainsi la chance à la compagnie de danser malgré l’impossibilité de retrouver les planches, peut-on lire dans le communiqué.
Durant son premier quinquennat, Ivan Cavallari a eu comme projet de se réapproprier le répertoire classique tout en laissant libre cours à la créativité de divers chorégraphes d’ici et d’ailleurs, comme Cathy Marston (L’amant de lady Chatterley), Bridget Breiner (L’oiseau de feu), Étienne Béchard (Le sacre du printemps) et Edward Clug (Stabat Mater et Carmina Burana).
Le mois dernier, il a d’ailleurs présenté le Roméo et Juliette de Sergueï Prokofiev, spectacle pour lequel il a conçu la chorégraphie, les décors et les costumes. En 2018, il a célébré son début de mandat avec une version revue et corrigée de Giselle, un ballet créé à l'Opéra de Paris en 1841.