Les garderies ontariennes font les frais des « ravages » du variant Omicron
Radio-Canada
Les nouvelles restrictions sanitaires en Ontario laissent plusieurs garderies désemparées. La propagation du variant Omicron force la direction de celles-ci à composer avec un personnel réduit. Certaines craignent d'ailleurs un lourd impact financier.
La directrice générale des garderies la Boîte à soleil dans le Niagara, Véronique Emery, est débordée depuis lundi.
« C’est du jamais vu, c’est du jamais vu! »
De nombreux parents, dont des éducatrices à la petite enfance, sont contraints de rester à domicile pour garder leurs enfants en âge scolaire et qui doivent maintenant suivre leurs cours en ligne.
Par conséquent, de nombreux parents choisissent également de retirer leurs plus jeunes enfants des garderies.
En tout, 18 éducatrices de la Boîte à soleil ne peuvent donc pas travailler en ce moment. Certaines sont en isolement après avoir manifesté des symptômes de la COVID-19 ou après avoir été en contact avec des personnes ayant contracté la COVID-19.
Mme Emery se prépare d’ailleurs au pire.
C’est la première fois depuis le début de la pandémie qu’on a dû envoyer une lettre à nos parents pour les avertir de l’éventualité de devoir fermer des salles en raison d’une pénurie de personnel. On leur a demandé d’avoir un plan alternatif de garde, fait-elle savoir.
Les circonstances exceptionnelles ont ainsi poussé la direction de la Boîte à soleil à modifier temporairement ses règlements. Les parents qui ont choisi de garder leurs enfants à la maison ne perdront donc pas leur place jusqu'à la levée des restrictions sanitaires.