
Les Fusiliers du Saint-Laurent en mode séduction
Radio-Canada
Les difficultés de recrutement de soldats et d'officiers d'infanterie perdurent chez les Fusiliers du Saint-Laurent. C'est pourquoi l'un des plus vieux régiments d'infanterie au Canada était en mode séduction cette fin de semaine à Rivière-du-Loup. Et pour attirer de jeunes recrues, le déploiement était pour le moins d'envergure.
Des simulations de combat en zone urbaine, de combat corps à corps, des simulateurs d'explosifs, des munitions à blanc et une descente en rappel ont eu lieu en plein centre-ville de Rivière-du-Loup. Les réservistes du régiment en ont mis le paquet pour recruter de nouveaux talents samedi et dimanche.
En 25 ans, le régiment est passé d'environ 400 membres à seulement 115 membres. Ceux-ci sont répartis dans l'est de la province, entre Matane, Rimouski et Rivière-du-Loup.
Comme plusieurs autres employeurs, les Forces armées canadiennes vivent une pénurie de main-d'œuvre sans précédent.
Pour renverser cette tendance, le régiment d'infanterie du Bas-Saint-Laurent met en place plusieurs activités de rayonnement.
On est un petit peu en compétition avec les autres employeurs de la région, fait qu'il faut savoir sortir notre épingle du jeu. C'est pour ça qu'on fait des activités interactives comme ça, explique le sergent Simon Lévesque, en charge du recrutement.
Pour le régiment, on a déjà été plus dans le passé, témoigne-t-il. On a quand même perdu quelques personnes à cause de la pandémie. C'était plus tranquille, les gens se désintéressaient. Bon, on n'a pas échappé à ça nous autres non plus […], mais on se maintient, je veux dire, on garde la moyenne.
Les réservistes ont pour mission de soutenir les forces armées régulières afin de les épauler dans leurs engagements envers le pays.
Les réservistes ne signent pas de contrat d’engagement avec les Forces canadiennes. Ils peuvent quitter l'armée lorsqu’ils le souhaitent. Le déploiement dans des missions à l’étranger est aussi volontaire.