Les fraises se laissent quelque peu désirer dans la Péninsule acadienne
Radio-Canada
Elles se font désirer un peu cette année. Le manque de chaleur n’a pas encore réussi à les faire rougir suffisamment. De quoi parle-t-on? Des fraises, évidemment.
En ce début de juillet, les amateurs de ce petit fruit attendent avec impatience l’ouverture des autocueillettes dans les champs de la Péninsule acadienne. Si la météo se met de la partie, ils pourraient bien faire leurs premières récoltes d’ici à une semaine, selon les endroits.
Dans certaines fermes, les attentes sont élevées, comme aux Légumes chez Reno, à Grande-Anse, à l’entrée ouest de la Péninsule acadienne.
Ses terres ont pu éviter les dommages liés aux gels printaniers et aux pluies abondantes, dit-il, en raison des soins apportés aux champs à l’automne.
Ça s’annonce extrêmement bien, prévoit le propriétaire Reno Poirier. Nous avons mis beaucoup d’amour dans nos champs à l’automne. On les a bichonnés.
Il admet par contre que l’autocueillette débutera quelques jours plus tard qu’à l’habitude.
« On a eu un printemps un peu plus froid, ce qui a retardé la floraison de quelques jours. On va récupérer ces journées perdues à la fin, par contre. »
Aux Délices de la fraiseraie, à Village-Blanchard, près de Caraquet, Joël Rioux modère ses attentes. Un hiver avec peu de neige et un gel tardif a abîmé plusieurs plants, confesse-t-il.
On s’attend à moins qu’en 2022, qui a été une bonne année pour nous. On a perdu plusieurs plants avec les gelées de fin décembre. Nous n’avons pas eu de neige qui protège les plants, on a eu de la pluie et du gel, avec un printemps froid et pluvieux , explique-t-il.