Les forces ukrainiennes gagnent du terrain dans le sud et l’est du pays
Radio-Canada
L'armée ukrainienne continue sa percée dans le sud et le nord-est du pays, et reprend ainsi du terrain dans les régions récemment annexées par la Russie.
Une carte militaire présentée par le ministère russe de la Défense mardi fait état d'un recul important de l'armée russe dans le nord de la région de Kherson, située au sud de l'Ukraine.
Cette carte, comparée à celle de la veille, montre que les forces russes ont quitté un grand nombre de localités, dont Doudtchany, sur la rive occidentale du fleuve Dnipro.
Une autre carte permet de constater l’ampleur du recul russe dans la région de Kharkiv, au nord-est. Elle montre que les Russes ont quitté la quasi-totalité de la rive orientale de la rivière Oskil, dernière zone de cette région qu'ils contrôlaient toujours après avoir été défaits, là aussi, par une contre-offensive ukrainienne.
Les autorités ukrainiennes se font discrètes sur les opérations en cours. L'état-major s’est contenté de déclarer que l'ennemi est démoralisé.
Ils abandonnent leurs positions et se retirent à une distance sûre, détruisent leurs stocks de munitions, tentent de détruire les ponts, a-t-il ajouté dans un communiqué.
Un vice-ministre ukrainien de l'Intérieur, Evguéni Enine, a pour sa part fait état de 50 localités libérées dans la région de Kherson, sans préciser lesquelles ni à quel moment remonte leur libération.
De plus en plus d'occupants cherchent à fuir, de plus en plus de pertes sont infligées à l'armée ennemie, a clamé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors de son allocution nocturne, lundi.
Moscou n'a pas pour autant annoncé de retrait ni commenté ce recul visible sur les cartes. Le gouvernement assure toutefois que des renforts sont à l’horizon. Le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, a déclaré que 200 000 Russes ont été mobilisés depuis l’annonce d’une mobilisation partielle le 21 septembre dernier pour combattre en Ukraine.