Les femmes moins payées : un écart salarial qui se crée dès l’embauche
TVA Nouvelles
Une nouvelle étude montre encore une fois un écart salarial persistant entre les femmes et les hommes au Québec et qui commence dès les premières années sur le marché du travail.
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«On a eu la chance de comparer des hommes et des femmes qui ont le même parcours, le même diplôme, travaillent dans le même secteur d’activité et qui ont le même nombre d’enfants. L’écart est de 9% dès la première année et cinq ans plus tard, cette situation s’aggrave et atteint le 16%», explique Emna Braham, directrice adjointe de l’Institut du Québec.
Pourtant, de nombreuses lois ont été mises en place pour tenter de corriger la situation.
«Depuis 2010 on fait du surplace, dans les dernières décennies on a mis en place des lois sur l’équité salariale, des politiques familiales, les femmes sont plus scolarisées», dit-elle.
Cet écart salarial est en partie expliqué par le fait que les meilleurs employeurs de la province engagent moins de femmes.
«On remarque que les femmes sont moins nombreuses dans les entreprises qui offrent les meilleurs salaires par choix personnel, mais aussi par un manque de flexibilité de la part de l’employeur qui n’arrive pas à offrir des conditions, des atmosphères de travail adéquat»
Ce groupe de chercheurs a tenté de prouver que la différence entre les salaires des hommes et des femmes n’est pas en raison du congé de maternité.