
Les excuses de la conférence des évêques catholiques du Canada aux autochtones: À tort ou à raison?
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Il est très louable de demander pardon aux autochtones au nom de certains membres de l’Église catholique qui ont commis des erreurs. Il est aussi très louable de vouloir offrir toute l’aide nécessaire aux autochtones et de vouloir cheminer ensemble vers une voie de guérison et de réconciliation.
Cependant, c’est une grande erreur de demander pardon au nom de l’Église catholique et de laisser croire ainsi que c’est elle en soi, en tant qu’institution, qui est fautive comme si cette dernière produisait par sa mission et ses valeurs des pédophiles, des abuseurs physiques et psychologiques, alors qu’il s’agissait seulement de certains membres de l’Église et non de tous, comme c’est le cas de d’autres personnes dans la société qui font partie de groupes ou d’associations.
À cet effet, il y a lieu de se demander quand un joueur de hockey ou un professeur commet des abus physiques, psychologiques, sexuels ou la pédophilie, allons-nous accuser la Ligue nationale de hockey ou le Ministère de l’Éducation et exiger leur pardon? Et va-t-on se priver d’assister aux parties de hockey ou de retirer nos enfants des écoles? Il nous faut donc nous questionner pourquoi lorsqu’il s’agit de certains membres de l’Église catholique, le rejet de cette dernière est total et on exige son pardon?
Pourquoi taire le fait que certaines communautés religieuses dont les Pères Oblats se sont objectés avec véhémence au système des pensionnats, mais ils n’ont pas réussi à empêcher cette politique d’extermination à cause des pressions politiques et des coupures de subsides destinés à leurs écoles.