Les entreprises touristiques prévoient une saison achalandée, malgré l’inflation
Radio-Canada
La hausse des coûts ne semble pas dissuader les Québécois de partir en vacances, selon plusieurs entreprises touristiques de la région. À l’aube de la saison estivale, elles se réjouissent d'enregistrer un nombre de réservations semblable à celui d'avant la pandémie.
Les prix sont plus élevés que ce que j’ai l’habitude de voir, constate Annick de Courval, propriétaire de l’agence de voyages Club Voyages Inter-Monde, à Rimouski. Mais les gens achètent quand même, dit-elle.
« Les clients sont au rendez-vous et ils ont hâte de voyager! »
Pourtant, elle affirme que ses clients sont conscients que les prix des billets d’avion, comme les forfaits vacances, ont grimpé dans le contexte de l’inflation.
L’agente de voyage explique que le taux de change n’est pas avantageux pour la devise canadienne actuellement. L'argent canadien vaut un petit peu moins alors ça a un impact sur les prix de voyage, détaille-t-elle.
De plus, le nombre de vols offerts par les compagnies aériennes n’est pas tout à fait le même qu’avant la pandémie. De ce fait, un déséquilibre persiste entre l’offre et la demande. Comme tous les appareils ne volent pas encore sur certaines destinations, la demande peut être plus haute que l’offre, donc ça joue sur le prix à la hausse, explique Annick de Courval.
Si de nombreux Québécois voyageront à l'international, ils seront aussi au rendez-vous au Bas-Saint-Laurent, selon le directeur de l’Hôtel Rimouski, Éric St-Pierre. Il confirme que le nombre de réservations est comparable à l’année dernière, bien que le prix de la nuitée ait légèrement augmenté dans son établissement.
Cette tendance est similaire à l’échelle de la province. Le sondage annuel de l’Association canadienne des automobilistes du Québec (CAA-Québec) révèle que 69 % des Québécois désirent prendre des vacances pendant les prochains mois, malgré le contexte inflationniste.
Cet été, le Bas-Saint-Laurent reste parmi les cinq destinations les plus prisées par les Québécois, selon le porte-parole de CAA-Québec, David Marcille.