
Les employés de CARE Montréal autorisés à se syndicaliser
Métro
Les employés de l’organisme CARE Montréal, qui gère trois refuges pour personnes en situation d’itinérance dans l’arrondissement Mercier–Hochelaga-Maisonneuve, seront syndiqués, a tranché mercredi le Tribunal administratif du travail (TAT).
Les 115 salariés seront représentés par le Syndicat des travailleuses et des travailleurs en intervention communautaire (STTIC), affilié à la Fédération de la Santé et des Services Sociaux (FSSS) de la CSN.
Selon les informations obtenues par Métro, l’employeur a retiré sa contestation, ce qui aurait facilité la décision du TAT d’autoriser l’accréditation syndicale.
La direction de CARE Montréal était sur la sellette depuis que d’actuels et anciens employés de l’organisme ont dénoncé un climat toxique et une campagne d’intimidation à la suite des démarches entreprises pour la syndicalisation.
Invité à réagir sur la décision du TAT, le directeur général de CARE Montréal, Michel Monette, a répondu que «nous sommes heureux que nos employés puissent se réunir et s’unifier pour mieux travailler avec nous à mettre fin à l’itinérance chronique à Montréal».
Cette décision met un terme à une bataille entamée en janvier dernier par les employés de l’organisme. La décision du TAT toucherait tous les salariés, à l’exception du personnel de sécurité, peut-on lire dans le communiqué de la CSN.
En plus du climat toxique, des employés se plaignaient des nombreux changements de tâches, voire de lieux de travail, apportés sans préavis par la direction et auxquels ils devaient se plier. Ils ont également dénoncé la piètre qualité des équipements de protection fournis par l’employeur.