
Les effets secondaires de la vaccination sont rares, quasi absents chez les enfants
Radio-Canada
Depuis le début de la campagne de vaccination contre la COVID-19, lancée au pays il y a un peu plus d'un an, quelque 79 millions de doses ont été administrées à plus de 32 millions de Canadiens. Or, seulement 0,048 % de ces doses ont entraîné des effets secondaires, selon les rapports disponibles.
De plus, la très grande majorité de ces rapports concernent des effets secondaires sans gravité.
En date du 4 février 2022, seulement 0,038 % de toutes les doses administrées ont eu des effets secondaires sans gravité (29 976) contre 0,01 % qui ont eu des effets secondaires graves (7999), selon les données provenant du Système canadien de surveillance des effets secondaires de l’Agence de la santé publique du Canada et du programme Canada Vigilance de Santé Canada.
C’est sensiblement les mêmes proportions que celles constatées en mai 2021, six mois après le début de la campagne de vaccination : 0,038 % d’effets secondaires sans gravité et 0,006 % d’effets secondaires graves.
Sur les 79 millions de doses administrées au Canada, on déclare 48 signalements d’effets secondaires pour 100 000 doses. Pour les effets secondaires sans gravité, on parle de 37,8 signalements pour 100 000 doses administrées; et pour les effets secondaires graves, on parle de 10,2 signalements pour 100 000 doses.
Le taux d’effets secondaires le plus élevé a été constaté chez les 40 à 49 ans, suivis des 50 à 59 ans, alors que c'est chez les 5 à 11 ans qu'on trouve le taux le moins élevé.
Le taux pour ce dernier groupe d'âge est en fait quatre fois moins élevé que le taux combiné de tous les groupes. Pour les enfants de 12 à 17 ans, c’était 1,6 fois moins élevé.
Plus de 70 % des signalements concernent les femmes. Le taux de déclaration chez les femmes était de 65,8 signalements pour 100 000 doses administrées, comparativement à 25,5 signalements pour 100 000 doses chez les hommes.
Cette tendance est remarquée ailleurs dans le monde, note le gouvernement du Canada, qui ajoute qu'on ne sait pas avec exactitude si cela est partiellement dû au comportement favorisant la santé (ex. : déclarer les effets secondaires) ou aux différences biologiques entre les femmes et les hommes.