Les droits de la personne rarement violés par le masque ou la vaccination
Radio-Canada
La Commission des droits de la personne du Nouveau-Brunswick note une augmentation « considérable et constante » des demandes de renseignements et des plaintes du public, particulièrement au sujet des politiques provinciales en matière de vaccination et de port du masque obligatoire.
Dans une déclaration publiée mercredi (Nouvelle fenêtre), le directeur de la Commission, Marc-Alain Mallet, affirme que 67 % des 318 demandes de renseignements reçues au cours du dernier mois portaient sur la vaccination.
La semaine dernière, dit-il, cette proportion a augmenté à 90 %.
De nombreuses personnes contactant la Commission ont exprimé leurs préoccupations selon lesquelles les nouvelles mesures en réponse à la COVID-19 violeraient leurs droits de la personne, et elles ont demandé l’intervention de la Commission pour les protéger contre ces violations présumées ou perçues. Certaines personnes ont affirmé que la Commission ne défendait pas leurs droits. C’est loin d’être la vérité, affirme Marc-Alain Mallet.
Il rappelle que la Commission est liée à la Loi sur les droits de la personne du Nouveau-Brunswick. Cette loi, dit-il, offre une protection contre la discrimination, le harcèlement sexuel et des représailles dans l’emploi, le logement et les services, notamment.
Si une personne allègue que les mesures du gouvernement en réponse à la COVID-19 violent ses droits de la personne, la commission sera seulement autorisée à examiner la présumée allégation si elle se rattache à un motif protégé [par la loi].
Donc, si quelqu’un soutient qu’être exempté de la vaccination contre la COVID-19 est un droit de la personne, l’allégation doit être basée sur les motifs de l’incapacité physique, de l’incapacité mentale, de la croyance ou de la religion, explique Marc-Alain Mallet.