
Les dix films candidats à l’Oscar du meilleur long métrage et leurs chances de gagner
Radio-Canada
À l'issue d'une année cinématographique marquée par la réouverture des salles de cinéma et un déluge de films produits par les plateformes de diffusion en continu, dix œuvres sont en lice dimanche soir pour l'Oscar du meilleur long métrage, récompense suprême à Hollywood.
Les membres votants de l'Académie des arts et sciences du cinéma (AMPAS) qui décernent ces trophées avaient l'embarras du choix pour la 94e édition, entre western sombre et psychologique, méditation japonaise sur le deuil, comédie musicale rétro ou opéra de l’espace épique.
À noter que le Québec est représenté dans cette course par deux artistes : Denis Villeneuve, réalisateur de Dune, et Roger Frappier, producteur de Le pouvoir du chien (The Power of the Dog).
Film le plus court et le plus intimiste parmi les candidats, Belfast, inspiré à Kenneth Branagh par son enfance dans l’Irlande du Nord de la fin des années 1960, a longtemps été considéré comme l'un des poids lourds de cette édition.
Le récit décrit les Troubles qui déchirent les communautés catholiques et protestantes du point de vue d'un garçon de 9 ans, dont le quotidien et le paisible quartier ouvrier sont soudainement bouleversés par cette flambée de violences.
Buddy ne comprend pas très bien ce qui se passe dans sa rue mais une chose est claire : il ne veut pas quitter le seul endroit qu'il ait jamais connu et où il a tous ses amis.
Belfast a remporté un nombre respectable de prix durant cette saison mais semblait avoir perdu un peu de son élan dans la dernière ligne droite menant à la cérémonie des Oscars.
Autre drame familial intimiste, Coda : le cœur à la musique (CODA) suit une étudiante, Ruby (Emilia Jones), fille d'une modeste famille de pêcheurs dont tous les autres membres, les parents et le frère, sont sourds.
Le film est une adaptation du succès français La famille Bélier. Mais, contrairement à l'original, les rôles principaux de la version américaine sont tenus par des interprètes réellement sourds eux aussi. De nombreux dialogues se font en langue des signes, qu'Emilia Jones et la réalisatrice Sian Heder ont apprise pour l'occasion.