Les deux tiers des personnes positives à la COVID-19 en Angleterre l'ont déjà eue
TVA Nouvelles
Près des deux tiers des personnes positives à la COVID-19 en janvier en Angleterre ont dit avoir déjà été contaminées par le coronavirus, montre une étude de l'Imperial college London parue mercredi.
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Dans le cadre du programme React, une vaste étude mesurant l'évolution de la transmission du virus dans la population, 100 000 dépistages PCR ont été envoyés entre les 5 et 20 janvier 2022 au domicile de volontaires en Angleterre.
Sur les 3582 personnes qui se sont alors révélées positives, près des deux tiers (64,6%) ont déclaré avoir déjà été déclarées positives à la COVID-19.
Paul Elliott, professeur d'épidémiologie et de médecine de santé publique à l'Imperial College de Londres et directeur du programme REACT, a toutefois précisé que ces cas ne pouvaient être techniquement appelés réinfections, car un individu pouvait être déclaré positif deux fois pour la même contamination.
«Ils ont peut-être eu un test positif pour Omicron, en décembre, puis ont été testés par nous», a-t-il souligné, cité par le journal The Telegraph. «Nous ne savons pas quand ils l'ont eu, cela aurait pu être en mai 2020, ou la semaine dernière», a-t-il aussi relevé.
Quelque 1400 échantillons positifs ont été analysés, et Omicron a été détecté dans 99% de ces tests. Ce variant a provoqué cet hiver au Royaume-Uni une flambée du nombre des cas qui sont depuis en baisse.
L'Agence britannique de sécurité sanitaire (UKHSA) a fait savoir qu'elle commencerait à inclure des données sur une éventuelle réinfection dans son tableau de bord sur la COVID-19 à partir de la fin du mois de janvier.
Seront considérées comme réinfectées les personnes testées positives 90 jours ou plus après une précédente contamination.